Le projet a franchi une étape concrète avec l'annonce que le premier tronçon, d'une longueur d'environ 11 kilomètres, devrait être achevé d'ici mars 2026. Cette avancée montre la détermination des porteurs du projet à le mener à terme malgré une opposition farouche.

Cependant, la construction est loin d'être un long fleuve tranquille.

Le projet est constamment sous le feu des critiques et fait face à de multiples contestations. Récemment, le collectif d'opposants La Voie est Libre a accusé le constructeur Atosca d'avoir utilisé 42 hectares de terrain au-delà de l'emprise initialement autorisée pour les travaux, soulevant des questions sur le respect des engagements environnementaux et réglementaires. Le climat autour du chantier est également tendu sur le plan judiciaire et social.

Un directeur de travaux a été mis en examen pour son implication présumée dans des agressions contre des militants anti-A69, et des manifestations, comme celle contre les centrales à enrobage de Puylaurens, continuent de mobiliser les riverains et les écologistes. Le chantier de l'A69 illustre ainsi la difficile conciliation entre les grands projets d'infrastructure et les préoccupations environnementales et locales.