Au-delà de ce litige foncier, le conflit a pris une tournure judiciaire beaucoup plus grave.

Un directeur de travaux du chantier a été mis en examen pour son implication présumée dans des "commandos" ayant visé des opposants au projet. Cette mise en cause pénale suggère l'existence d'actions organisées et violentes à l'encontre des militants, ce qui fait basculer le dossier du simple conflit d'aménagement à une affaire de sécurité publique et de possibles atteintes aux libertés. La situation illustre un projet profondément clivant, où les enjeux de développement territorial se heurtent à des préoccupations environnementales et où les tensions ont atteint un niveau de violence préoccupant, désormais entre les mains de la justice.