Pendant ce temps, le maire sortant, Jean-Luc Moudenc, commence à dévoiler son équipe.

La principale caractéristique de cette pré-campagne est la fragmentation de l'opposition de gauche. D'un côté, plusieurs partis, à l'exception notable de La France Insoumise (LFI), se sont accordés pour désigner François Briançon comme tête de liste pour la mairie et Régis Godec pour la Métropole. De l'autre côté, LFI a son propre candidat en la personne de François Piquemal.

Cette scission idéologique est accentuée par une dissidence au sein du parti Les Écologistes.

En désaccord avec l'alliance conclue avec le Parti Socialiste, des militants écologistes ont décidé de rompre les rangs pour rejoindre la liste de l'Insoumis François Piquemal.

Cette fracture empêche la constitution d'un front uni face à la majorité sortante.

Parallèlement, le maire-candidat Jean-Luc Moudenc a entamé sa propre campagne en présentant ses deux premières colistières, marquant ainsi le début de la mobilisation de son camp. Le paysage électoral est également complété par la présence d'une liste citoyenne, "Toulouse Nouvel Air", qui mène une campagne de terrain originale à l'aide d'un vélo couché. L'échiquier politique toulousain se met donc en place avec une opposition divisée et une majorité qui s'organise, annonçant une bataille électorale complexe.