Ce maillon manquant du corridor atlantique européen est considéré comme essentiel pour le développement régional.

Lors d'une conférence de presse conjointe, Alain Rousset, président de la région Nouvelle-Aquitaine, et Imanol Pradales, président du Gouvernement basque, ont réaffirmé leur engagement en faveur de ce projet d'envergure. La future ligne est conçue pour réduire drastiquement les temps de trajet, avec notamment un objectif d'une heure pour la liaison Bordeaux-Toulouse. Les élus ont insisté sur l'enjeu de connecter les grands pôles ferroviaires de la façade atlantique, de Bordeaux à Madrid en passant par Toulouse, le Pays basque et Lisbonne.

Ce projet est perçu comme le "maillon manquant" du corridor atlantique européen, attendu par l'Europe. Le financement public, estimé à 14 milliards d'euros, est réparti entre l'État (40 %), un groupement de 25 collectivités locales au sein de la Société du Grand Projet du Sud-Ouest (40 %) et l'Union européenne (20 %). L'importance économique de cet axe est également visible à travers les investissements logistiques privés, comme l'ouverture d'un nouveau centre de tri UPS à Dax, qui bénéficiera des liaisons rapides avec les hubs de Bordeaux et Toulouse. Le projet est ainsi présenté comme un levier fondamental pour l'économie et l'attractivité de tout le Sud-Ouest.