La principale initiative d'union rassemble neuf partis de gauche, incluant le Parti Socialiste et le Parti Communiste, mais excluant La France Insoumise (LFI). Cette coalition a désigné François Briançon comme tête de liste pour la mairie de Toulouse et Régis Godec pour la Métropole. Leur objectif affiché est de sortir la ville de ce qu'ils qualifient de "douce anesthésie" et de contrer un maire qui "agit comme le chloroforme". Parallèlement, LFI, sous la houlette du député François Piquemal, mène sa propre campagne, créant de fait une concurrence directe au sein de la gauche. Cette division s'est accentuée récemment avec la dissidence de certains militants écologistes qui, refusant l'alliance avec le PS, ont décidé de rejoindre la liste de François Piquemal.
Cette scission illustre les tensions idéologiques et stratégiques qui traversent l'opposition.
D'autres mouvements, comme la liste citoyenne "Toulouse Nouvel Air", tentent également d'émerger avec des méthodes de campagne originales, telle qu'une permanence mobile en vélo couché. Sur le plan programmatique, des propositions comme la gratuité des transports en commun pour les moins de 26 ans, portée par des collectifs comme le Printemps toulousain et LFI, animent le débat et servent de marqueurs politiques pour ces différentes listes.











