Le choix de Budapest comme lieu de rencontre est hautement symbolique, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán étant considéré comme le plus proche allié de Vladimir Poutine au sein de l'Union européenne. Cette décision est perçue par certains analystes comme une victoire pour M. Orbán, qui se positionne en médiateur, mais aussi comme un "défi lancé à l’Union européenne".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lui-même exprimé des réserves, estimant que Budapest n'est pas "le meilleur lieu pour cette réunion".
Il s'est néanmoins déclaré prêt à y participer sous conditions : « S'il s'agit d'une invitation sous la forme d'une rencontre à trois » ou « d'une diplomatie itinérante, où le président Trump rencontre Poutine et où le président Trump me rencontre, alors, sous une forme ou une autre, nous nous mettrons d'accord ».
La perspective de ce sommet a suscité des réactions mitigées en Europe.
Le président français Emmanuel Macron a insisté sur le fait que les Européens devraient être "autour de la table" si la sécurité du continent est discutée. La Commission européenne a accueilli la perspective avec prudence, affirmant que toute réunion faisant "avancer le processus de paix" était la bienvenue, tout en rappelant que Vladimir Poutine est visé par un mandat d'arrêt de la CPI. L'opposante bélarusse en exil, Svetlana Tikhanovskaïa, a exprimé son scepticisme, déclarant que "les dictateurs n'ont pas besoin de la paix".











