Plusieurs sources décrivent une rencontre "houleuse", durant laquelle Donald Trump aurait lancé à son homologue : "Si Poutine le veut, il va vous détruire".
Le président américain a publiquement pressé les deux belligérants de "s’arrêter où ils sont", ce qui reviendrait à geler le conflit sur la ligne de front actuelle et à entériner l'occupation russe d'environ un cinquième du territoire ukrainien. Cette approche contraste avec la position de M. Zelensky, qui a réaffirmé que Vladimir Poutine n'était "pas prêt" à la paix et que la position de l'Ukraine "n'avait pas changé" concernant le rejet des conditions russes, notamment la cession de la totalité du Donbass. La demande la plus pressante de Kiev concernait la livraison de missiles de croisière Tomahawk, d'une portée de 1 600 kilomètres, qui permettraient de frapper en profondeur le territoire russe.
Donald Trump a opposé une fin de non-recevoir, expliquant qu'il "ne veut pas d'escalade" avant sa rencontre avec Vladimir Poutine et que les États-Unis ne pouvaient pas "appauvrir" leurs propres réserves. Volodymyr Zelensky a qualifié sa propre position de "réaliste", notant que si le président américain n'a pas dit "oui", "c'est une bonne chose que le président Trump n'ait pas dit 'non'".
Cette temporisation américaine laisse l'Ukraine dans une position d'incertitude stratégique, alors qu'elle cherche à renforcer ses capacités de frappe à longue portée pour faire face à l'intensification des bombardements russes.











