Cette position stratégique constitue une réponse directe aux exigences maximalistes de Moscou, qui réclame notamment le contrôle total de la région du Donbass, et aux suggestions de l'administration Trump d'un gel du conflit sur les positions actuelles, ce qui impliquerait des concessions territoriales de la part de l'Ukraine. En définissant la ligne de contact comme le "point de départ des négociations", les alliés européens et ukrainiens tentent d'empêcher que les pourparlers ne commencent par une remise en cause de l'intégrité territoriale de l'Ukraine au-delà des zones déjà occupées. La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a renforcé ce message en soulignant que "l'intégrité territoriale est une valeur importante que nous défendons". Elle a averti que céder des territoires enverrait le message que "l'agression porte ses fruits" et encouragerait la Russie à "reproduire" de telles actions ailleurs. Cette unité affichée vise à faire contrepoids à la diplomatie bilatérale menée par Washington et Moscou, en rappelant que toute paix durable doit respecter les principes fondamentaux du droit international et la souveraineté de l'Ukraine.
L'Ukraine et l'Europe s'accordent sur la ligne de front comme "base" des négociations
Face aux pressions diplomatiques et à la perspective d'un sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens ont consolidé une position commune, affirmant que la ligne de front actuelle devait servir de "base" aux éventuelles discussions de paix avec la Russie. Cette déclaration conjointe, signée par dix dirigeants dont Emmanuel Macron, vise à établir des conditions claires avant toute négociation et à garantir que Kiev aborde les pourparlers depuis "la position la plus forte possible".



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