La proposition doit maintenant être négociée avec le Parlement européen, qui souhaiterait même une échéance plus rapide, dès le 1er janvier 2026. Le Danemark, qui assure la présidence tournante de l'UE, espère une adoption définitive avant la fin de l'année. Cette décision s'inscrit dans une logique de découplage accéléré de l'économie européenne vis-à-vis de la Russie, complétant l'embargo déjà en place sur le pétrole et le charbon. Le président américain Donald Trump avait d'ailleurs qualifié d'"absurdité" et de situation "embarrassante" le fait que l'Europe continue de financer la Russie par ses achats de gaz.