Cependant, le président américain est resté sourd à cette demande, déclarant : « J’espère que nous pourrons mettre fin à la guerre sans avoir à penser aux Tomahawk ».

Il a justifié sa position par le fait qu'il « ne veut pas d'escalade » avant sa rencontre prévue avec Vladimir Poutine et que les États-Unis ne peuvent pas « appauvrir » leurs propres réserves. Selon des sources ukrainiennes, l'entretien a été « tendu et difficile », Trump ayant fait pression sur son homologue pour qu'il cède le Donbass à la Russie.

En public, Zelensky a adopté un ton mesuré, affirmant que si Trump n'avait pas dit « oui », il n'avait pas non plus dit « non ».

Cette visite a également été l'occasion pour le président ukrainien de rencontrer des représentants de l'industrie de la défense américaine, dont Raytheon, le fabricant des Tomahawk, pour discuter d'une coopération future.