Cette déclaration conjointe vise à encadrer les pourparlers potentiels tout en réaffirmant les principes fondamentaux du droit international, notamment l'intangibilité des frontières.
Dans un communiqué commun signé par les dirigeants de l'Ukraine, de l'Union européenne, de la France, du Royaume-Uni, de l'Allemagne et d'autres pays clés, les alliés ont exprimé leur soutien à la proposition de Donald Trump de cesser les combats immédiatement. « Nous soutenons fermement la position du président Trump selon laquelle les combats doivent cesser immédiatement, et que la ligne de contact actuelle doit servir de base pour les négociations », indique le texte. Cependant, cette position pragmatique est assortie d'une mise en garde ferme : « nous restons attachés au principe selon lequel les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force ».
Le président français Emmanuel Macron a renforcé ce message en déclarant que d'éventuelles concessions territoriales « ne peuvent être négociées » que par le président Zelensky et que « nul autre ne saurait le faire ». Cette démarche coordonnée vise à éviter que l'Ukraine ne soit mise à l'écart des discussions et à garantir que toute négociation se déroule en la plaçant dans « la position la plus forte possible ». Les dirigeants ont également appelé à « intensifier la pression sur l'économie de la Russie et sur son industrie de défense, jusqu'à ce que Poutine soit prêt à faire la paix ».












