La mesure, qui doit maintenant être négociée avec le Parlement européen, vise à priver la Russie d'une source de financement majeure, les achats de gaz russe par l'UE représentant encore environ 15 milliards d'euros par an. Depuis l'invasion de l'Ukraine, l'UE a considérablement réduit sa dépendance, la part du gaz russe dans ses importations passant de 45 % en 2021 à 19 % en 2024.

Cependant, des pays enclavés comme la Hongrie et la Slovaquie restent fortement dépendants et se sont opposés à la mesure, mais ont été mis en minorité. Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, a affirmé que cette décision allait « tuer » la sécurité d'approvisionnement de son pays.

Le plan prévoit une extinction progressive des contrats existants, avec un arrêt des nouveaux contrats dès 2026, pour atteindre un sevrage complet fin 2027. Le Parlement européen souhaite même une échéance plus rapide, dès début 2026.