Après la prise d'Avdiivka en février 2024, Moscou a intensifié son offensive vers Pokrovsk, y déployant environ 150 000 hommes et au moins 500 chars.
La tactique russe consiste à infiltrer la ville avec de petits groupes de reconnaissance et de sabotage pour créer une « chaotisation » du système défensif ukrainien.
Plusieurs sources confirment que des éléments russes sont parvenus à atteindre le centre-ville, même si leur présence n'y est pas encore durable. L'armée ukrainienne a, pour la première fois, reconnu officiellement que des combats se déroulaient dans le centre.
La situation est décrite comme « critique » pour les défenseurs, dont les lignes d'approvisionnement sont menacées.
L'armée russe menace la ville d'encerclement, notamment depuis la prise de contrôle de la route T-05-15 au nord et de la mine de charbon d'Oudatchne à l'ouest.
Les convois ukrainiens sont contraints d'utiliser l'autoroute M-30, constamment harcelée par des drones FPV russes.
Malgré la situation périlleuse, les analystes rappellent que les combats urbains peuvent être longs et coûteux en vies humaines, comme le montre l'exemple de Tchassiv Yar, où l'armée russe ne contrôle que la moitié de la ville après 18 mois de combats.












