Dans un effort concerté pour affaiblir l'économie de guerre russe, Washington a imposé des sanctions inédites contre les géants pétroliers Rosneft et Lukoil, une décision prise par Donald Trump après avoir constaté que ses conversations avec Vladimir Poutine n'allaient « nulle part ».
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué cette mesure comme un « message fort », déclarant : « C’est précisément la pression sur la Russie qui sera efficace pour parvenir à la paix ».
De son côté, l'Union européenne a adopté son 19e paquet de sanctions.
Pour la première fois, celui-ci vise le gaz naturel liquéfié (GNL) russe, avec une interdiction des importations qui sera appliquée progressivement jusqu'en 2027. Le paquet renforce également les mesures contre la « flotte fantôme » de pétroliers utilisée par le Kremlin pour contourner le plafonnement des prix du pétrole, en ajoutant 117 navires à sa liste noire. De nouvelles sanctions financières touchent plusieurs banques russes, des plateformes de cryptomonnaies et 45 entités accusées d'aider Moscou à contourner les restrictions, dont 12 basées en Chine.
Moscou a qualifié ces mesures de « contre-productives », affirmant que le pays a développé une « immunité solide » face aux sanctions.
La Chine a également exprimé son opposition, critiquant des « sanctions unilatérales qui ne reposent pas sur le droit international ».












