L'idée d'un cessez-le-feu le long de la ligne de front actuelle comme point de départ pour des négociations de paix gagne en importance sur la scène diplomatique. Cette proposition, soutenue par Donald Trump, est désormais qualifiée de « bon compromis » par le président Volodymyr Zelensky et ses alliés européens. Dans une déclaration commune, Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens, dont ceux de la France, de l'Allemagne et du Royaume-Uni, ont affirmé : « Nous soutenons fermement la position du président Trump selon laquelle les combats doivent cesser immédiatement, et que la ligne de contact actuelle doit servir de base pour les négociations ». Cependant, ils ont immédiatement ajouté un principe non négociable : « nous restons attachés au principe selon lequel les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force ».
Cette nuance est cruciale, car elle s'oppose aux pressions qu'aurait exercées Donald Trump sur Zelensky pour qu'il cède le Donbass à la Russie.
Par ailleurs, des informations de Bloomberg indiquent que l'Europe et l'Ukraine travaillent à une proposition de paix en douze points qui inclurait un gel du front, un échange de prisonniers, des garanties de sécurité pour Kiev et une voie vers l'adhésion à l'UE. La Russie, de son côté, rejette l'idée d'un cessez-le-feu immédiat et maintient ses exigences maximalistes, notamment le contrôle total de l'oblast de Donetsk, rendant toute avancée concrète difficile pour le moment.
En résuméBien qu'un consensus émerge sur l'idée d'un gel du conflit sur les lignes actuelles comme base de discussion, des divergences fondamentales persistent, notamment sur les concessions territoriales, ce qui continue de bloquer la voie vers une paix durable.