Lors d'une réunion des ministres européens de l'Énergie à Luxembourg, la majorité des États membres a donné son feu vert à cette proposition de la Commission européenne. Bien que la Slovaquie et la Hongrie, pays très dépendants des hydrocarbures russes, se soient opposées à cette interdiction, elles ont été mises en minorité.
Le plan prévoit un arrêt progressif : les nouveaux contrats seront interdits dès le 1er janvier 2026, suivis par les contrats à court terme, puis les contrats à long terme d'ici début 2028, avec un objectif politique fixé à fin 2027.
Depuis l'invasion de 2022, l'UE a considérablement réduit sa dépendance, la part du gaz russe dans ses importations passant de 45 % en 2021 à environ 19 % en 2024.
Cependant, ces achats représentent encore près de 15 milliards d'euros par an.
La mesure doit maintenant être négociée avec le Parlement européen, qui souhaiterait une interdiction encore plus rapide, dès 2026.
L'UE compte sur la diversification des sources (Norvège, GNL des États-Unis et du Qatar) et la réduction de la demande pour compenser les volumes russes.












