Moscou a concentré des moyens considérables sur ce secteur, avec environ 150 000 hommes et 500 chars, poursuivant sa progression après la prise d'Avdiivka en février 2024.
La stratégie russe consiste à infiltrer la ville avec de petits groupes de sabotage pour trouver des failles dans les défenses ukrainiennes, une tactique qui conduit à une « chaotisation » du système défensif de Kiev.
Bien que des éléments russes aient atteint le centre, ils n'y ont pas encore établi une présence durable.
L'étau se resserre autour de la ville, menacée d'encerclement.
Les forces russes contrôlent désormais des axes routiers clés au nord et à l'ouest, compliquant l'approvisionnement des défenseurs ukrainiens.
Malgré cette situation critique pour Kiev, qui pourrait être contrainte d'abandonner certaines positions, les combats urbains s'annoncent longs et difficiles, comme le montre l'exemple de Tchassiv Yar, où l'armée russe ne contrôle que la moitié de la ville après 18 mois de combats dans ses faubourgs.












