Ces bombardements ont entraîné des coupures de courant d'urgence dans « la plupart des régions », selon le ministère ukrainien de l'Énergie. Le président Volodymyr Zelensky a dénoncé ces actes, déclarant : « Une nouvelle nuit qui prouve que la Russie ne ressent pas suffisamment de pression pour mettre fin à la guerre ». Parmi les cibles, des infrastructures civiles ont été touchées, notamment un jardin d'enfants privé à Kharkiv, une attaque qualifiée de « crachat de la Russie » par le président ukrainien et de « cruauté sans limite » par le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Cette stratégie russe, qui rappelle les campagnes de bombardement des hivers précédents, vise à fragiliser le réseau électrique et gazier ukrainien, plongeant le pays dans le noir et le froid pour démoraliser la population et exercer une pression maximale sur le gouvernement de Kiev.