Ces mesures coordonnées représentent un durcissement significatif de la pression économique sur Moscou pour entraver le financement de sa guerre en Ukraine.
L'administration Trump a annoncé des sanctions qualifiées de "énormes" contre Rosneft et Lukoil, les deux principales compagnies pétrolières russes, une première depuis son retour au pouvoir. Ces mesures interdisent aux entreprises américaines de traiter avec ces géants énergétiques et menacent de forcer les deux firmes à céder leurs actifs et à cesser leurs livraisons restantes à l'Europe. Parallèlement, l'UE a adopté son 19e paquet de sanctions, qui prévoit notamment l'arrêt total des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe d'ici fin 2026 et cible 117 navires supplémentaires de la "flotte fantôme" utilisée par Moscou pour contourner les embargos. Ces actions ont eu un effet immédiat sur l'économie russe, provoquant une chute de la bourse de Moscou et du rouble. Le président français Emmanuel Macron a qualifié les sanctions américaines de "véritable tournant" qui portera un "coup massif" à l'effort de guerre russe, un sentiment partagé par le président ukrainien Volodymyr Zelensky qui y voit un "message fort".
En réponse, la Russie a dénoncé des mesures "contre-productives". L'ancien président Dmitri Medvedev a qualifié la décision américaine d'"acte de guerre contre la Russie", tandis que Vladimir Poutine, tout en admettant que les sanctions étaient "sérieuses", a estimé qu'elles n'auraient pas d'"impact significatif" sur l'économie de son pays.












