Le plan, qui doit maintenant être négocié avec le Parlement européen, prévoit une approche graduelle.

L'arrêt des nouveaux contrats est fixé au 1er janvier 2026, celui des contrats à court terme en juin 2026, et l'extinction des contrats à long terme au 1er janvier 2028, avec un objectif politique de fin des importations pour fin 2027.

La Hongrie et la Slovaquie, pays enclavés et très dépendants du gaz russe, se sont opposées à la mesure mais ont été mises en minorité.

Le commissaire européen à l'Énergie, Dan Jorgensen, a déclaré : "Nous envoyons un message très clair aujourd'hui: nous ne permettrons plus à la Russie d'utiliser l'énergie comme une arme".

Cette décision formalise une trajectoire déjà engagée depuis 2022, qui repose sur la diversification des fournisseurs (Norvège, Qatar, États-Unis) et la réduction de la demande.