Cette réunion de 26 pays, essentiellement européens, s'est tenue en présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky et était co-dirigée par le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron.

L'objectif principal, selon les services de M. Starmer, était d'appeler à "placer l’Ukraine dans la position la plus forte possible à l’approche de l’hiver".

Pour ce faire, le Premier ministre britannique a exhorté les partenaires à un renforcement des dons d'"armes de longue portée à Kiev".

L'Ukraine, qui produit certains de ses propres missiles comme le Flamingo et le Neptune, a déjà reçu des missiles Scalp français et Storm Shadow britanniques, mais en petites quantités. Kiev réclame sans succès la livraison de missiles allemands Taurus et espérait obtenir des Tomahawk américains.

Le président russe Vladimir Poutine a averti qu'une telle livraison constituerait "une nouvelle escalade".

Pour financer ces systèmes, M. Starmer a également appelé ses partenaires à "achever le travail" concernant l'utilisation des avoirs russes gelés, liant ainsi l'effort militaire à la pression économique sur Moscou.