L'annonce, puis le report sine die d'une rencontre à Budapest, a créé de l'incertitude et mis en lumière les pressions exercées sur l'Ukraine.

Initialement, Donald Trump avait annoncé qu'il rencontrerait son homologue russe "dans les deux prochaines semaines" à Budapest, suscitant l'inquiétude des alliés européens.

Cette initiative s'inscrivait dans un contexte de pression américaine sur le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour qu'il cède la région du Donbass afin de parvenir à un accord de paix. Cependant, le président américain a brusquement changé de cap, déclarant mardi 21 octobre qu'il ne voulait pas d'une "rencontre pour rien" ni d'une "perte de temps", annonçant le report de la rencontre.

Ce revirement serait dû au constat que ses conversations avec Vladimir Poutine "n'allaient nulle part" et au refus de Moscou d'accepter un cessez-le-feu immédiat.

Malgré l'annonce de Trump, le Kremlin a affirmé que les préparatifs "se poursuivaient", ajoutant à la confusion. Le président Zelensky s'était dit prêt à se joindre à une telle rencontre, tout en exprimant des réserves sur le choix de Budapest, compte tenu de la proximité du Premier ministre hongrois Viktor Orbán avec le Kremlin. Cet épisode a été perçu comme une illustration de la diplomatie imprévisible de l'administration Trump et de sa tendance à vouloir négocier directement avec Moscou, parfois au détriment de ses alliés.