Ces mesures coordonnées représentent un tournant dans la stratégie occidentale, cherchant à tarir le financement de l'effort de guerre de Moscou. Après des mois d'hésitation et face à l'impasse diplomatique, le président américain Donald Trump a annoncé des sanctions "énormes" contre les deux plus grandes compagnies pétrolières russes, Rosneft et Lukoil, accusées de financer la "machine de guerre du Kremlin". Cette décision, qualifiée de "véritable tournant" par le président français Emmanuel Macron, interdit aux entreprises américaines de traiter avec ces géants énergétiques et gèle leurs actifs aux États-Unis.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué cette mesure comme "un grand pas".
Simultanément, l'UE a adopté son 19e paquet de sanctions, qui prévoit notamment un arrêt total des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe d'ici fin 2026 et des mesures contre la "flotte fantôme" de pétroliers utilisée par Moscou pour contourner les embargos. Ces annonces ont eu un effet immédiat sur l'économie russe, provoquant une chute de la bourse de Moscou et du rouble. La réaction du Kremlin a été virulente, Dmitri Medvedev qualifiant ces décisions d'"acte de guerre contre la Russie".
Cependant, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a déclaré que son pays chercherait des moyens de "contourner" les sanctions américaines, soulignant les fissures au sein du front occidental.












