Les alliés de l'Ukraine, réunis à Londres au sein de la "coalition des volontaires", ont réaffirmé leur détermination à accroître la pression sur Moscou et à renforcer le soutien militaire à Kiev. La réunion, en présence du président Zelensky, a mis l'accent sur la fourniture d'armes à longue portée et l'utilisation des avoirs russes gelés. Le Premier ministre britannique Keir Starmer a donné le ton en affirmant que la coalition était "déterminée à aller plus loin que jamais pour intensifier la pression sur Poutine" et a appelé à "en faire plus" pour renforcer les capacités de frappe longue portée de l'Ukraine. Cet appel a été relayé par plusieurs dirigeants, dont le président français Emmanuel Macron, qui a annoncé la livraison prochaine de missiles Aster et d'avions Mirage supplémentaires.
Le président Zelensky a profité de cette tribune pour exhorter ses alliés à aller plus loin dans les sanctions, déclarant : "nous devons appliquer une pression, non seulement sur Rosneft et Lukoil, mais sur toutes les compagnies pétrolières russes".
La réunion visait à "placer l'Ukraine dans la position la plus forte possible à l'approche de l'hiver", alors que la Russie intensifie ses attaques contre les infrastructures énergétiques.
Le financement de cette aide militaire a également été un point central des discussions, M. Starmer appelant à "achever le travail" sur l'utilisation des avoirs russes gelés, une mesure également soutenue par la Première ministre danoise Mette Frederiksen.
En résuméLa réunion de Londres a solidifié l'engagement des alliés, en priorisant le renforcement des capacités militaires à longue portée de l'Ukraine et en explorant des mécanismes financiers innovants pour soutenir l'effort de guerre. Face à l'approche de l'hiver et à la volatilité diplomatique américaine, les partenaires européens ont affiché un front uni pour garantir que Kiev puisse continuer à se défendre.