La Belgique est particulièrement exposée, car la majorité des 210 milliards d'euros d'actifs russes immobilisés dans l'UE sont détenus chez Euroclear, à Bruxelles.

M.

De Wever a exprimé ses craintes de représailles de la part de Moscou, déclarant que "les entreprises d’origine européenne seront saisies en Russie" et que la Belgique pourrait être attaquée en justice. Il a exigé une mutualisation totale des risques entre les 27 États membres et les alliés du G7, avertissant : "Si vous prenez l’argent de mon pays, si cela tourne mal, je ne suis pas disposé à payer 140 milliards d’euros en une semaine". Face à ce blocage, les dirigeants européens ont demandé à la Commission d'explorer plus en détail les options, reportant une décision finale au sommet de décembre.

La commissaire européenne Hadja Lahbib a reconnu que l'UE n'était "pas prête" et qu'un travail juridique approfondi était nécessaire pour minimiser les conséquences potentielles.