Les discussions, en présence du président Zelensky, ont porté sur l'accroissement des livraisons d'armes à longue portée et l'utilisation des avoirs russes gelés.
La réunion, organisée par le Premier ministre britannique Keir Starmer, a rassemblé 26 pays, dont la France, ainsi que le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte. L'objectif principal était de « placer l’Ukraine dans la position la plus forte possible à l’approche de l’hiver », face à l'intensification des frappes russes sur les infrastructures énergétiques. Keir Starmer a appelé ses partenaires à « en faire plus » pour renforcer les capacités de frappe à longue portée de l'Ukraine, un point crucial pour Kiev qui réclame sans succès des missiles comme les Taurus allemands ou les Tomahawk américains.
Le président Zelensky a salué les nouvelles sanctions américaines contre le pétrole russe comme un « grand pas » mais a exhorté à « appliquer une pression » sur l'ensemble du secteur.
La rencontre a également permis de lier l'aide militaire à la stratégie financière, M. Starmer appelant à « achever le travail » sur l'utilisation des avoirs russes gelés pour financer la défense ukrainienne. Cette réunion illustre la volonté des alliés européens de coordonner leurs efforts et de prendre le relais face aux atermoiements de la politique américaine, afin de garantir un soutien pérenne à l'Ukraine.












