Les principaux alliés de l'Ukraine, réunis à Londres au sein de la « Coalition des volontaires », ont réaffirmé leur engagement à intensifier la pression sur la Russie et à renforcer le soutien militaire à Kiev. La réunion a mis l'accent sur la nécessité de fournir des capacités de frappe à longue portée et d'explorer l'utilisation des avoirs russes gelés pour financer la défense ukrainienne. La rencontre, qui s'est tenue le 24 octobre en présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky, du Premier ministre britannique Keir Starmer et du secrétaire général de l'OTAN Mark Rutte, visait à « placer l’Ukraine dans la position la plus forte possible à l’approche de l’hiver ». Keir Starmer a appelé à « en faire plus » pour renforcer les moyens d'action longue portée de l'Ukraine, une demande récurrente de Kiev pour pouvoir frapper les lignes logistiques et les bases russes en profondeur.
Cette discussion intervient alors que la France a annoncé la livraison prochaine de missiles Aster et d'avions Mirage supplémentaires.
Les participants ont également salué les nouvelles sanctions américaines contre les compagnies pétrolières russes Rosneft et Lukoil, considérées comme une étape importante pour tarir les revenus de guerre du Kremlin.
Un autre point majeur des discussions a été l'utilisation des avoirs russes gelés.
Keir Starmer a exhorté ses partenaires à « achever le travail » sur cette question, tandis que la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, a soutenu l'idée de « laisser payer la Russie pour les dommages qu'elle a causés ». Cette réunion a ainsi marqué une volonté commune d'accroître la pression sur Moscou sur les plans militaire et économique.
En résuméLors d'un sommet à Londres, la 'Coalition des volontaires' a convenu d'intensifier son soutien à l'Ukraine, en se concentrant sur la fourniture d'armes à longue portée et l'utilisation des avoirs russes gelés. Cette réunion, à laquelle participait Volodymyr Zelensky, visait à renforcer la position de Kiev face à la Russie, en complément des nouvelles sanctions économiques américaines et européennes.