Initialement annoncé par Donald Trump comme devant se tenir fin octobre, ce sommet a été brusquement annulé par le président américain, qui a déclaré ne pas vouloir d'une "rencontre pour rien" ni d'une "perte de temps".
Cette décision fait suite à l'échec d'une conversation téléphonique préparatoire entre le secrétaire d'État américain Marco Rubio et son homologue russe Sergueï Lavrov, Moscou ayant refusé d'accepter un cessez-le-feu sur les lignes de front actuelles. Selon un haut responsable ukrainien, la situation diplomatique semble "tourner en rond", Washington ayant fait pression sur le président Zelensky pour qu'il envisage de céder le Donbass à la Russie, une condition inacceptable pour Kiev. Face à cette impasse, les dirigeants européens et ukrainiens ont publié une déclaration commune affirmant que si la ligne de front actuelle devait servir de "base" aux négociations, le principe de l'inviolabilité des frontières "modifiées par la force" devait être respecté.
Le Kremlin a réagi au report en affirmant que les préparatifs se poursuivaient, tout en relativisant les chances d'une rencontre rapide.
Cette séquence met en lumière la stratégie de Donald Trump, analysée comme un pari risqué sur sa capacité à contraindre Poutine à céder sans lui offrir de victoire territoriale, tout en étant lui-même sous l'influence de divers conseillers.












