Une nouvelle perspective diplomatique émerge alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky a qualifié de "bon compromis" un gel du conflit sur les lignes de front actuelles et a annoncé l'élaboration d'un plan de cessez-le-feu avec ses alliés. Dans une interview accordée à Axios, M. Zelensky a déclaré que l'Ukraine et ses partenaires travaillaient à l'élaboration d'un plan de cessez-le-feu "au cours de la semaine ou des dix prochains jours". Cette annonce fait suite à une proposition américaine visant à mettre fin à la guerre sur la base des positions militaires actuelles, une idée que Kiev semble désormais prêt à envisager.
Cette ouverture contraste avec la position antérieure de l'Ukraine, qui exigeait un retrait complet des troupes russes.
Les dirigeants européens, tout en soutenant l'initiative, ont réaffirmé dans une déclaration commune avec M. Zelensky que "les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force".
Cependant, la Russie maintient une position intransigeante.
Le Kremlin a rejeté l'idée d'un cessez-le-feu immédiat, exigeant au préalable la reconnaissance de ses annexions territoriales et l'arrêt des livraisons d'armes occidentales à l'Ukraine. Kirill Dmitriev, un émissaire du Kremlin, a néanmoins noté que la position de Zelensky représentait un "grand pas", estimant qu'une solution diplomatique était "raisonnablement proche".
Parallèlement à ces discussions, l'Ukraine continue de demander des armements supplémentaires, notamment des missiles Tomahawk, pour maintenir la pression militaire sur la Russie.
En résuméL'Ukraine montre une ouverture à un cessez-le-feu basé sur les lignes de front actuelles, marquant un changement potentiel dans sa stratégie diplomatique. Toutefois, la réalisation d'un tel plan se heurte toujours à l'intransigeance de la Russie, qui continue de poser des conditions maximalistes, rendant une issue rapide au conflit incertaine.