Cette escalade vise à priver le Kremlin des revenus cruciaux qui financent sa guerre en Ukraine, marquant un durcissement significatif de la stratégie occidentale.
L'initiative américaine, menée par l'administration du président Donald Trump, constitue une première depuis son retour au pouvoir et a été justifiée par le fait que les discussions avec Vladimir Poutine "ne menaient nulle part". Les sanctions prévoient le gel de tous les actifs de Rosneft et Lukoil aux États-Unis et interdisent à toute entreprise américaine de commercer avec eux. En parallèle, l'Union européenne a adopté son 19ème paquet de sanctions, qui inclut une interdiction progressive des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe d'ici fin 2026 et des mesures contre la "flotte fantôme" de pétroliers utilisée par Moscou pour contourner les embargos. Ces actions coordonnées ont eu un effet immédiat, provoquant une chute des indicateurs financiers russes et poussant Lukoil à annoncer la mise en vente de ses actifs à l'étranger.
Le président français Emmanuel Macron a qualifié la décision américaine de "véritable tournant".
Cependant, la Russie a affiché sa défiance, Vladimir Poutine qualifiant les mesures de "sérieuses" mais affirmant qu'elles n'auraient pas d'"impact significatif".
De même, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, dont le pays dépend fortement du pétrole russe, a promis de chercher des moyens de "contourner" ces sanctions, illustrant les fissures au sein du front occidental.












