Elle n'a pas exclu d'invoquer l'article 4 de l'OTAN, qui permet des consultations urgentes entre alliés.

Le ministre lituanien des Affaires étrangères, Kęstutis Budrys, a exhorté l'UE à imposer de nouvelles sanctions contre la Biélorussie.

Le dirigeant biélorusse, Alexandre Loukachenko, a nié toute implication et a qualifié la réponse lituanienne de "mesquine" et d'"absurde".

Cet incident s'inscrit dans un contexte plus large de tensions, la Biélorussie ayant déjà été accusée d'instrumentaliser la migration irrégulière pour déstabiliser l'UE. Les efforts de l'UE pour adopter une position commune ont été ralentis par la Hongrie, qui a cherché à édulcorer la déclaration condamnant Minsk.