Cette position intervient alors que des discussions sur un plan de cessez-le-feu, inspiré par une proposition américaine, s'intensifient entre Kiev et ses alliés européens. Dans une interview, M. Zelensky a annoncé que l'Ukraine et ses partenaires travaillaient à l'élaboration d'un plan de cessez-le-feu "au cours de la semaine ou des dix prochains jours". Cette initiative fait suite à une proposition des États-Unis visant à geler le conflit le long des lignes de front actuelles, ce que le président ukrainien a qualifié de "bon compromis". Cependant, il a clairement indiqué que l'intégrité territoriale de l'Ukraine n'était pas négociable, refusant l'exigence de Moscou de retirer ses troupes de territoires supplémentaires.

"Céder le Donbass n'est pas acceptable", a-t-il affirmé.

Pour maintenir la pression sur la Russie pendant les discussions, Kiev a réitéré sa demande de livraison de missiles américains à longue portée, tels que les Tomahawk. Sur le plan diplomatique, l'Ukraine espère également que la Chine, proche alliée de Moscou, exercera son influence pour pousser la Russie à mettre fin aux hostilités. La position de Kiev combine ainsi une fermeté sur ses principes fondamentaux avec une flexibilité sur le cadre des négociations, exigeant qu'elles se déroulent en dehors de la Russie et de la Biélorussie, considérées comme parties prenantes au conflit.