Le rapport se concentre sur le déplacement forcé de populations civiles, provoqué par des attaques délibérées de drones. Selon le rapport, la Russie a mené des attaques de drones visant des civils dans les territoires contrôlés par l'Ukraine, avec pour objectif de forcer les habitants à fuir. Cette tactique est qualifiée de crime contre l'humanité par les enquêteurs de l'ONU.
Le document met en lumière une stratégie systématique visant à terroriser la population et à provoquer des déplacements massifs, ce qui constitue une violation grave du droit international humanitaire. L'un des exemples cités est l'inondation massive provoquée par la destruction du barrage de Kakhovka le 6 juin 2023, qui a contraint des milliers de personnes à l'exode et a engendré une catastrophe humanitaire et environnementale. Cette accusation s'ajoute à une liste croissante de crimes de guerre et d'atrocités attribués aux forces russes depuis le début de l'invasion à grande échelle. Le rapport renforce la pression internationale sur Moscou et pourrait servir de base à de futures poursuites judiciaires devant des tribunaux internationaux, consolidant les efforts visant à établir la responsabilité des dirigeants russes pour les crimes commis en Ukraine.










