Sa position est un facteur clé dans les calculs diplomatiques de Kiev et de Moscou.
Lors d'une discussion avec le président chinois Xi Jinping, M. Trump a affirmé que les deux pays allaient "travailler ensemble pour voir si nous pouvons obtenir quelque chose", tout en ajoutant une remarque surprenante : "parfois, il faut les laisser se battre, je suppose... c'est fou".
Cette ambiguïté sème le doute sur la fermeté de l'engagement américain pour une résolution rapide du conflit. Par ailleurs, le président américain a exprimé sa réticence à rencontrer son homologue russe Vladimir Poutine sans la garantie préalable d'un accord concret pour mettre fin à la guerre, déclarant qu'il ne souhaitait pas "perdre son temps".
Cette exigence met la pression sur Moscou pour qu'elle fasse des concessions significatives.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, de son côté, a appelé M. Trump à utiliser sa rencontre avec Xi Jinping pour persuader la Chine de réduire son soutien économique à la Russie, notamment en diminuant ses importations de pétrole. La position de l'administration Trump reste donc un élément central et imprévisible, influençant à la fois les stratégies de négociation de l'Ukraine et la posture de la Russie sur la scène internationale.











