Cette situation crée une course contre la montre, une réunion décisive du FMI étant prévue en décembre.

Pour convaincre ses partenaires et le FMI, Bruxelles soutient que le prêt est assimilable à une subvention pour l'Ukraine.

Selon un fonctionnaire de l'UE, « il n'y a aucun univers dans lequel l'Ukraine devrait trouver l'argent elle-même », car le remboursement ne serait exigé que si la Russie mettait fin à la guerre et payait des réparations, un scénario jugé improbable. Le président Zelensky a souligné que cette mesure enverrait un signal fort à Vladimir Poutine, indiquant que la guerre d'usure financière est vaine.

En coulisses, la Commission européenne met la pression sur les pays réticents en brandissant l'alternative encore plus impopulaire d'un endettement commun européen, ou "euro-obligations", pour financer l'aide.