Cette qualification juridique grave souligne le caractère systématique et délibéré des actions russes visant les civils.

Le rapport, publié en début de semaine selon les articles, se concentre sur le crime de "déportation ou transfert forcé de population", tel que défini par le droit international. Les enquêteurs estiment que la Russie a mené des attaques ciblées contre des civils dans les territoires contrôlés par l'Ukraine avec l'intention de les contraindre à fuir.

Cette stratégie ne relèverait pas de simples dommages collatéraux, mais d'une politique intentionnelle visant à terroriser et à déplacer les habitants.

Les articles citent en exemple la destruction du barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka en juin 2023. L'inondation massive qui en a résulté a forcé des milliers de personnes à abandonner leur foyer, a perturbé l'approvisionnement en eau et a provoqué une catastrophe humanitaire et environnementale de grande ampleur.

Cet événement est présenté comme une illustration concrète de la manière dont les actions russes ont conduit à des déplacements forcés massifs. En qualifiant ces actes de crime contre l'humanité, le rapport de l'ONU renforce la base juridique pour de futures poursuites contre les responsables russes et met en lumière une facette particulièrement sombre de la guerre, au-delà des combats sur la ligne de front.