Cette préoccupation fait suite à un incident durant l'été où le président Volodymyr Zelensky a tenté d'asseoir un contrôle politique sur les agences anti-corruption, une décision sur laquelle il est revenu face aux protestations internationales.

Le rapport d'élargissement de la Commission, bien que globalement positif, réitère cet avertissement, appelant à une « inversion décisive des tendances négatives récentes » dans ce domaine. La situation de l'Ukraine est comparée à celle d'autres pays candidats : la Moldavie est louée pour sa « vitesse accélérée », tandis que la Géorgie est critiquée pour un « grave recul démocratique », la qualifiant de « pays candidat de nom seulement ». Pour Kiev, l'enjeu est donc de prouver que les réformes ne sont pas seulement cosmétiques mais bien ancrées dans une volonté de transformation profonde de l'État, une condition sine qua non pour que son avenir européen se concrétise.