Ils devront désormais demander un nouveau permis à entrée unique pour chaque voyage vers l'UE.
Selon la Commission européenne, cette approche permettra un "examen attentif et fréquent des demandeurs afin d'atténuer tout risque potentiel pour la sécurité". La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a justifié cette décision en liant les nouvelles règles aux "perturbations continues par drones et au sabotage sur le sol européen", ajoutant que "voyager dans l'UE est un privilège, pas un droit acquis". Bien que l'UE ait déjà suspendu un accord de facilitation des visas en 2022, réduisant le nombre de permis de 4 millions à environ 500 000 par an, le nombre de Russes entrant dans le bloc a augmenté de 10% en 2024, certains pays comme la Hongrie, la France et l'Italie continuant d'en délivrer en grand nombre. Des exceptions limitées existeront pour les Russes ayant de la famille proche dans l'UE, ainsi que pour les dissidents et les journalistes indépendants. Cette politique a suscité des critiques de la part de l'opposition russe en exil, comme Ioulia Navalnaïa, qui estime que ces mesures ciblent les "Russes ordinaires" plutôt que le régime de Poutine.












