Une enquête menée par la journaliste Faustine Vincent met en lumière le sort des enfants ukrainiens déportés en Russie ou dans les territoires occupés.
Plus de 1 700 d'entre eux ont pu être rapatriés en Ukraine, mais leur retour s'accompagne de défis psychologiques considérables.
Ces enfants ont été soumis à un processus d'endoctrinement systématique visant à effacer leur identité ukrainienne et à la remplacer par une allégeance à la Russie. Les articles rapportent que les enfants sont confrontés à une rééducation intensive, où l'histoire est réécrite et où la propagande anti-ukrainienne est omniprésente. Les psychologues et les travailleurs sociaux qui les prennent en charge à leur retour décrivent des jeunes profondément perturbés, certains ayant subi un véritable lavage de cerveau. L'une des descriptions les plus frappantes est celle de l'ONG Save Ukraine, qui compare l'état mental de ces enfants à celui de personnes sortant d'une secte : "C’est comme s’ils sortaient d’une secte". Cette situation représente non seulement une violation flagrante du droit international, assimilable à un crime de guerre, mais aussi un traumatisme à long terme pour les victimes et un défi majeur pour la société ukrainienne, qui doit trouver les moyens de reconstruire l'identité et la santé mentale de sa jeunesse volée.











