Cette campagne s'appuie sur des vidéos générées par intelligence artificielle, ou "deepfakes", qui mettent en scène de faux soldats ukrainiens exprimant leur peur et leur désespoir d'être envoyés "à l'abattoir" sur le front.
Ces vidéos, très relayées, sont conçues pour être émotionnellement percutantes et donner l'impression d'un moral au plus bas au sein des forces de Kiev.
Cependant, les enquêtes révèlent une réalité bien différente : il ne s'agit pas de soldats ukrainiens, mais de montages utilisant les visages de streamers de jeux vidéo russes, dont l'identité a été usurpée. L'objectif de cette propagande est double.
D'une part, elle vise à saper le moral des troupes et de la population ukrainienne en suggérant une conscription forcée et une résistance interne à l'effort de guerre. D'autre part, elle cherche à influencer l'opinion publique internationale en présentant une image d'une armée ukrainienne au bord de l'effondrement. Cette tactique s'inscrit dans une stratégie de guerre hybride plus large, où le champ de bataille informationnel est aussi crucial que le champ de bataille physique.












