Cette position fait écho à celle du Premier ministre slovaque Robert Fico, qui s'oppose à l'utilisation des avoirs russes gelés pour financer l'armée ukrainienne.

Ces prises de position en Europe centrale contrastent fortement avec l'engagement renouvelé de l'Allemagne. Berlin prévoit d'augmenter son aide à l'Ukraine de 3 milliards d'euros en 2026.

Par ailleurs, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a récemment annoncé que les défenses aériennes de son pays avaient été "renforcées" grâce à la livraison de systèmes Patriot supplémentaires par l'Allemagne.

Ce tableau contrasté met en évidence les défis auxquels Kiev est confronté pour assurer un flux d'aide militaire stable et prévisible.

La cohésion des alliés n'est pas acquise et dépend fortement des dynamiques politiques internes de chaque pays, rendant le soutien de partenaires majeurs comme l'Allemagne d'autant plus crucial pour la poursuite de l'effort de défense ukrainien.