Son parcours, de guide indispensable pour les journalistes étrangers à soldat sacrifiant sa vie pour son pays, incarne le destin tragique d'une génération dont l'existence a été bouleversée par l'invasion russe.
Anton Bondarenko n'était pas un journaliste, mais il était essentiel au journalisme en temps de guerre. En tant que fixeur, il était le "guide, traducteur et compagnon de route" des reporters français sur le terrain.
Son rôle consistait à organiser la logistique, à faciliter les contacts et à assurer la sécurité des équipes de presse dans un environnement périlleux, leur permettant ainsi de témoigner de la réalité du conflit. Son histoire est celle de nombreux jeunes Ukrainiens qui ont dû mettre de côté leurs projets et leurs carrières pour prendre les armes. Après avoir aidé les médias à raconter la guerre, il a fait le choix de la combattre directement en rejoignant les rangs de l'armée ukrainienne.
Sa mort au combat a profondément touché les journalistes qui l'avaient côtoyé, et leur hommage public met un visage sur les statistiques anonymes des pertes militaires. En partageant son histoire, les rédactions de TF1 et LCI ne pleurent pas seulement un collègue et un ami, mais elles rappellent également le coût humain immense de cette guerre pour la jeunesse ukrainienne, contrainte de défendre son avenir les armes à la main.











