Fin septembre, 4,3 millions d'Ukrainiens bénéficiaient de la protection temporaire dans l'UE, principalement en Allemagne, en Pologne et en Tchéquie.

Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a tiré la sonnette d'alarme, déclarant : "Nous avons d'énormes problèmes avec les soldats - avec les ressources humaines". Il a suggéré d'abaisser l'âge de la mobilisation de 25 à 23 ou 22 ans pour compenser les pertes. Cet afflux de jeunes hommes a également des répercussions politiques dans les pays d'accueil. En Allemagne et en Pologne, des voix politiques se sont élevées pour avertir que cette situation pourrait "éroder le soutien public à Kiev", tandis que des partis d'extrême droite ont accusé les réfugiés d'échapper au service militaire et de peser sur les systèmes de protection sociale.