Filip Turek, président du parti populiste Motorists et pressenti pour devenir le prochain ministre des Affaires étrangères, a exposé la nouvelle ligne politique.
Il a déclaré que son pays "donnera la priorité aux efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre en Ukraine", ce qui se traduira par un "passage de l'aide militaire financée par le budget national à un soutien humanitaire et une concentration sur les besoins de sécurité tchèques". Ce changement de cap a été vivement critiqué par le ministre des Affaires étrangères sortant, Jan Lipavský, qui a qualifié cette nouvelle orientation de "cadeau de Noël de Babiš à Vladimir Poutine", affirmant qu'elle "apportera certainement une grande joie aux soldats russes sur la ligne de front". Cette potentielle réorientation politique s'accompagne de gestes symboliques, comme la décision rapportée du nouveau gouvernement de retirer le drapeau ukrainien des bâtiments publics. M. Turek a précisé que la nouvelle administration aborderait ses relations avec Moscou de manière "guidée par la protection pragmatique des intérêts nationaux" et éviterait "toute escalade qui pourrait mettre en danger la sécurité énergétique ou la stabilité économique de la Tchéquie".











