Le président Zelensky a réagi en imposant des sanctions à son encontre.

Le gouvernement a promis une réponse ferme, la Première ministre Yuliia Svyrydenko déclarant : "nous devons combattre la corruption avec la même détermination que nous combattons la menace extérieure".

Ce scandale survient au pire moment pour l'Ukraine, qui fait face à une grave crise budgétaire et presse ses alliés de débloquer un prêt de 140 milliards d'euros financé par les avoirs russes gelés.

Les partenaires européens, comme l'a souligné le chancelier allemand Friedrich Merz, attendent désormais de Kiev des "mesures et des réformes anticorruption" vigoureuses pour garantir la bonne utilisation des fonds. Un haut fonctionnaire de l'UE a qualifié la corruption endémique révélée de "révoltante", suggérant que la Commission devra réévaluer la manière dont elle alloue les fonds au secteur énergétique ukrainien.