Cette stratégie vise à épuiser la résistance ukrainienne en utilisant "Général Hiver", rendant la saison à venir particulièrement périlleuse pour le pays. Alors que l'hiver approche, la Russie a modifié sa tactique en ne se contentant plus de viser le réseau électrique, mais en s'attaquant également de manière systématique aux infrastructures gazières, dont dépendent 60 % des Ukrainiens pour se chauffer.

Des attaques ont été signalées sur des installations dans les régions d'Odessa, Kharkiv, Soumy et Tchernihiv, affectant gravement la capacité de production nationale.

Selon certaines analyses, l'Ukraine pourrait avoir déjà perdu une part significative de sa production de gaz.

L'ancienne ministre de l'Énergie, Olga Bohuslavets, a averti : "Il est déjà clair que cet hiver sera beaucoup plus difficile que tous les précédents".

Cette campagne de bombardements d'une ampleur accrue met en lumière une vulnérabilité critique de l'Ukraine : le manque de systèmes de défense aérienne suffisants pour contrer ces assauts. La situation est décrite comme potentiellement la plus dangereuse pour l'Ukraine depuis le début de la guerre, car elle combine une pression militaire sur le front, une crise de financement et une guerre énergétique visant directement la population civile.