Une "coalition de volontaires" menée par la France et le Royaume-Uni travaille activement à l'élaboration de garanties de sécurité pour l'Ukraine, incluant le déploiement potentiel d'une force multinationale après un cessez-le-feu. Cette initiative vise à construire un cadre de défense durable pour Kiev, bien que sa mise en œuvre reste conditionnée à la fin des hostilités. Cette coalition, qui regrouperait 35 pays selon l'Élysée, a mis en place un état-major pour une "force multinationale Ukraine" au Mont Valérien, près de Paris. L'objectif est que cet état-major soit "dès à présent" capable "de déployer une force dès le lendemain d'un cessez-le-feu". La visite de cet état-major était d'ailleurs au programme de la rencontre entre Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky.
Les garanties de sécurité envisagées sont multidimensionnelles et comprennent un soutien à long terme à l'armée ukrainienne, avec des volets terrestre, maritime et aérien.
La ministre française des Armées, Catherine Vautrin, a souligné le travail de la France au sein de cette coalition franco-britannique pour préparer ces garanties. Cette initiative s'inscrit dans un effort plus large des alliés européens pour assurer la sécurité de l'Ukraine sur le long terme.
Cependant, tous les articles soulignent une condition sine qua non : la mise en œuvre de ces garanties reste suspendue à un "très hypothétique arrêt des combats".
Il s'agit donc d'une planification pour l'avenir, dont la concrétisation dépend entièrement de l'issue du conflit.
En résuméLa 'coalition de volontaires' représente un effort de planification stratégique significatif de la part des alliés de l'Ukraine pour lui offrir des engagements de sécurité concrets et durables. Toutefois, ce projet ambitieux pour l'après-guerre reste pour l'instant une construction théorique, tributaire de la conclusion d'un accord de paix.