Andriy Yermak, une figure centrale et puissante de l'administration présidentielle, est accusé par ses détracteurs d'être lié au scandale énergétique, certains affirmant qu'il serait l'individu anonyme désigné sous le nom de code "Ali Baba" dans des écoutes téléphoniques.

Bien que le bureau anti-corruption (NABU) n'ait "ni confirmé ni dénié" cette allégation, la position de M. Yermak est fragilisée.

Ses adversaires lui reprochent également d'avoir tenté de saper l'indépendance du NABU en juillet, précisément au moment où l'agence enquêtait sur l'affaire Energoatom.

Un député du parti présidentiel, sous couvert d'anonymat, a déclaré : "Tout le monde comprend que les enregistrements mènent à lui [Yermak]...

Si cela devient publiquement connu, cela sapera tous les [membres du] parti des Serviteurs".

L'ancien président Petro Porochenko a même appelé à la démission du gouvernement entier pour restaurer la confiance publique et celle des alliés. Face à la fronde, Volodymyr Zelensky semble déterminé à défendre son collaborateur clé, tout en envisageant des remaniements ministériels pour apaiser les critiques.

Le président a annoncé des "décisions rapides et de principe dont notre État a besoin", sans plus de détails, signalant sa volonté de reprendre le contrôle de la situation.