Cette initiative, principalement basée sur l'utilisation des avoirs russes gelés, se heurte cependant à des obstacles politiques et juridiques, forçant la Commission européenne à envisager des solutions alternatives.

Le plan principal consiste en un "prêt de réparation" qui serait garanti par les actifs de la banque centrale russe immobilisés en Europe. Selon la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, c'est "le moyen le plus efficace de soutenir la défense et l'économie de l'Ukraine". Cependant, la Belgique, où est basée la société financière Euroclear qui détient la majorité de ces avoirs, bloque l'initiative par crainte de représailles juridiques et financières de la part de la Russie. L'Ukraine pourrait se retrouver à court de liquidités dès le printemps 2026, ce qui rend la situation urgente.

Face à cette impasse, Mme von der Leyen a publiquement présenté des plans de secours.

La première alternative serait l'émission d'une dette commune de l'UE, qui serait remboursée par les capitales nationales.

Une autre option consisterait pour chaque État membre à financer individuellement l'Ukraine via son budget national.

Ces deux solutions sont toutefois peu attrayantes pour les pays fortement endettés comme la France et l'Italie.

La pression monte pour trouver un accord lors du sommet européen de décembre, alors que le soutien financier américain a été interrompu.