Bien que le NABU n'ait pas confirmé son implication, ses adversaires politiques l'accusent d'avoir tenté d'entraver le travail des agences anticorruption et exigent sa démission.

La pression est forte, émanant non seulement de l'opposition, menée par l'ancien président Petro Porochenko, mais aussi de membres du propre parti de Zelensky, "Serviteur du peuple".

Face à cette fronde, le président ukrainien résiste.

Selon un député de sa majorité, il a clairement indiqué que "les questions de personnel dans son bureau sont ses affaires". Cette crise survient au pire moment, alors que l'Ukraine fait face à une situation militaire difficile et que les États-Unis poussent leur plan de paix.

Le scandale érode fortement la confiance du public envers Zelensky, qui était arrivé au pouvoir en promettant d'éradiquer la corruption.

Des sondages non publiés indiqueraient une chute de 40% de son soutien, le transformant en un président affaibli ("lame duck") sur la scène intérieure.